Nicolas Dehon, ancien entraîneur des gardiens du PSG, estime que le club paie encore la Remontada, dans l’émission Le Vestiaire (RMC Sport).
Le PSG a vécu l’enfer un jour de mars 2017. Depuis, plusieurs cadres du vestiaires ont encore ce traumatisme en eux. “Je pense qu’ils sont encore traumatisés, même s’ils ont connu d’autres déceptions. J’ai l’impression qu’ils le sont encore face à de gros adversaires européens. Il y a encore des séquelles !”
“Font-ils un complexe ? Je ne sais pas… Mais oui il y a un blocage quelque part ! Parce que tu as toujours ça quelque part dans le coin de ta tête. La prochaine fois, s’ils gagnent à nouveau 4-0 face à grand d’Europe à domicile, dans le vestiaire ça va cogiter…”, a-t-il dit.
Avec Motta, une autre histoire
Nicolas Dehon estime que la Remontada ne serait pas arrivée avec Thiago Motta sur le terrain. “Il ne jouait pas mais il a eu un excellent discours à la mi-temps. Cela n’a pas porté ses fruits mais tu sentais le mec qui a joué dans des grands clubs. Il leur disait de ne pas subir, d’être acteurs du jeu.”
“S’il y a Motta, je ne sais pas si on perd le match, a donc renchéri Nicolas Dehon. Il est important. Il aurait discuté avec l’arbitre, il aurait mis une pression… Il a manqué, c’est sûr. Il connaît Barcelone, il se met dans les intervalles, fuit les duels, met la pression sur l’adversaire…”, a-t-il estimé.
