Dans Le Parisien, Didier Deschamps règle ses comptes avec Adrien Rabiot, et son ex-coéquipier en Bleu, Christophe Dugarry.

Sur Rabiot. « Je ne dis pas non pour paraître catégorique. Mais ce qui m’a profondément déçu, c’est qu’il puisse avoir une telle attitude par rapport à ce que représente ce maillot. Même si je lui accorde le fait que ce n’est peut-être pas le seul responsable ».

« Il fait partie d’une génération qui a beaucoup de mal à s’excuser, c’est comme ça. Je ne vais pas faire un cas particulier. Je peux comprendre l’immense déception de ne pas y être. Mais de franchir la ligne, par rapport à ce qu’il a fait, pas seulement à moi mais aussi ses partenaires. Ce qui n’enlève en rien la qualité du joueur, mais ça non, ce n’est pas possible. »

Sur Dugarry. « Quand on franchit la ligne et qu’il n’y a pas un minimum de respect sur le plan humain… Ce n’est pas fini uniquement avec lui. Dugarry ose dire que je prends la France en otage. Cela dépasse l’entendement. Il dit ce qu’il veut, il a son émission radio. On a vécu des choses ensemble donc je sais qu’en termes d’état d’esprit, sincèrement, j’ai vu beaucoup mieux ».

« Mais bon, ce n’est pas grave. J’ai bientôt 50 ans et je ne fais plus semblant. Je vois avec grand plaisir la majorité des joueurs. Avec Lolo (Blanc), on a déjeuné ensemble, avec nos épouses, on discute. Je vois Lilian, Marcel, Liza, Franck, Diodio (Diomède)… Si on devait se voir avec Duga, ça ne serait même pas bonjour, bonsoir. Chacun sa route, chacun son chemin. C’est clair. »

Write A Comment