Apoula Edel est revenu pour sofoot sur son passage au PSG. Il retient beaucoup de positif, mais aussi les quelques erreurs commises sur sa ligne. Extraits.

Son passage au PSG

« J’avais déjà fait des essais au PSG en 2005, mais ça ne s’est pas fait à ce moment-là, car mon club arménien demandait trop d’argent. Donc je suis parti en Roumanie. Un an plus tard, je débarque à Paris par l’intermédiaire de Christian Mas (l’entraîneur des gardiens du PSG), qui ne m’avait pas oublié. Je suis arrivé comme troisième gardien, derrière Alonzo et Landreau. Je passe deuxième quand Alonzo part, et je reste doublure après le départ de Landreau et l’arrivée de Coupet. Puis Greg se blesse, alors je deviens numéro un. »

Ses souvenirs au club

« Il y a des moments où j’étais moins bien, mais ça arrive dans une carrière de haut niveau. Je suis fier de ce que j’ai réalisé là-bas, parce que je sortais de nulle part et je me retrouvais à jouer au Parc des Princes. C’était en 2010, après la finale de la Coupe de France remportée contre Monaco, on est parti en stage à New York. Un soir, on est sorti avec toute l’équipe, sans le staff, dans un pub. On était dans cette ville magnifique, beaucoup de joueurs étaient en fin de contrat, en pleines négociations. On ne savait pas qui allait rester. On s’est dit : « Les gars, c’est peut-être la dernière fois qu’on se retrouve tous ensemble ! Profitons ! » On a beaucoup ri ce soir-là, c’était un moment merveilleux, que je n’oublierai jamais. »

Ses fameuses « boullettes »

« Le jour où Gregory se blesse. J’ai été choqué, j’ai suivi toute l’action, et j’ai vu sa jambe tourner, ça m’a traumatisé. Il y a aussi les fameuses « boulettes ». Moi, j’en vois trois. Contre Monaco au Parc en 2009-2010, puis en match de préparation à l’été 2010 contre le Sporting Lisbonne, sur la passe en retrait de Sammy Traoré, et enfin à Lyon en 2010-2011. Mais les gens ne soulignaient jamais mes bonnes performances. Les observateurs attendaient que je me rate pour me tomber dessus. Ils oublient qu’on termine 4e en 2011. Si j’étais si mauvais que ça, vous pensez vraiment que l’on aurait terminé si bien classés ? »

Sa prolongation avortée

« J’ai ensuite eu une proposition très intéressante d’un club turc, que j’ai refusé. Je voulais à tout prix rester à Paris et montrer ma valeur. On joue à Brest à quelques journées de la fin du championnat. Je remplace Greg Coupet qui se blesse. On mène 1-0, je provoque un penalty, et au final, on fait 2-2. Évidemment, je me fais fusiller dans la presse le lendemain. Sous la pression médiatique, les dirigeants retardent ma prolongation de contrat à la fin de la saison. Je rencontre Antoine Kombouaré dans son bureau après la dernière journée, et là, il m’annonce que finalement, il ne me garde pas… J’étais surpris, je l’ai vécu comme un manque de respect. J’avais repoussé cette offre en Turquie, j’étais persuadé que j’allais prolonger, on me l’avait promis. Aujourd’hui encore, j’en veux à Antoine Kombouaré, Robin Leproux et Alain Roche. »

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