Kolo Muani n’en revient toujours pas d’avoir marqué, Antoine Griezmann était prêt depuis l’été, et Deschamps entre (encore) dans l’histoire du foot.

Il ne devait pas jouer ce Mondial. Kolo Muani était l’appelé de dernière minute après le forfait de NKunku. Et sur ce France-Maroc, il était placé là où il fallait pour inscrire le second but libérateur des Bleus. Peu expansif, sur le terrain, le joueur est cependant heureux.

« C’est magique. Je n’ai pas les mots pour décrire ce que ça fait. Il faut qu’on se donne les moyens pour aller jusqu’au bout », a réagi l’ancien Nantais au micro de TF1.

« Je suis toujours dans mes rêves et j’ai du mal à me réveiller. Mon but ? Sur l’action, j’ai bien fait de suivre Kylian, car c’est lui qui fait tout le travail et sa frappe contrée me revient bien dessus. Bon, je peux être fier de mon positionnement, aussi. »

Griezmann a préparé ce Mondial depuis des mois

Grizou était partout. Antoine Griezmann a impressionné par sa présence sur le terrain lors de la demi-finale de Coupe du Monde France-Maroc. Il a même sauvé les Bleus dans la surface, sur plusieurs actions très dangereuses. Il était imposant au milieu, et présent en attaque. Bref, il a tout fait.

« Je me sens très bien physiquement. J’ai préparé ça depuis juin pendant mes vacances donc le travail paie, je suis en pleine forme, en pleine confiance. Je suis au service de l’équipe, offensivement, défensivement. Je pense qu’un joueur à ce poste doit être juste, facile. Peu importe où je joue, je fais ce que j’estime qu’un joueur doit faire à ce poste. Pour moi un milieu de terrain doit jouer simple, en deux touches, fluide, doit revenir défendre quand il le faut. Après, j’essaye de regarder ce dont l’équipe a besoin, où je peux faire mal, et me mettre à disposition du collectif comme je l’ai toujours fait », a confié le Tricolore.

Encore une finale pour Didier Deschamps. Ca devient une habitude, et ça le fait aussi entrer dans un cercle très fermé. Le sélectionneur tricolore devient ainsi le quatrième entraîneur de l’histoire a réussir deux finales consécutives au Mondial, après Vittorio Pozzo avec l’Italie (1934, 1938), Carlos Bilardo avec l’Argentine (1986, 1990) et Franz Beckenbauer avec l’Allemagne de l’Ouest (1986, 1990). Maintenant, il faut la gagner…

Un contrat special pour le Special One

Le gros coup du Portugal se précise. Fernando Santos devrait être démis de ses conftions dans les prochains jours, et remplacé par José Mourinho… mais celui-ci ne quittera pas la Roma. Il officierait pour le compte du club et de la sélection.

La presse italienne laisse cependant planer le doute, car la Roma pourrait s’opposer à ce plan, en refusant de partage le Special One. Le club italien ne serait pas forcément emballé par cette répartition, qui pourrait évidemment avoir un impact sur les résultats de l’équipe. Autre soucis, Fernando Santos. Le sélectionneur est sous contrat jusqu’en 2024 et le licencier coûterait 7 M€. Un montant énorme. José Mourinho pourrait lui reprendre le Portugal, mais plutôt en fin de saison. La Fédération pourrait donc attendre jusqu’en juin, et ensuite proposer le poste à « Mou » jusqu’à la Coupe du Monde 2026.

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