La semaine a semble-t-il été agitée au PSG, selon Libération.

Le vestiaire du PSG en pleine tension ? Selon Libération, Adrien Rabiot n’aurait pas vraiment apprécié d’apprendre que Neymar exigeait une revalorisation de salaire pour rester au club.

Voici ce qu’écrit Libé : « Lundi matin, l’affaire a pris un tour savoureux. Mis au courant des desiderata du clan Neymar, le défenseur du Paris-SG Marquinhos s’en est ouvert au milieu Adrien Rabiot en marge de l’entraînement. Lequel Rabiot l’a très mal pris : lui-même lancé dans une renégociation autrement urgente (son contrat prend fin en juin 2019), il est monté dans les tours devant plusieurs coéquipiers sur le mode : «Il n’y en a que pour Neymar» ; «Il n’a qu’à jouer tout seul», etc. Un courroux qui a trouvé un écho dans la soirée sur le groupe WhatsApp (une messagerie en ligne) des joueurs parisiens, solidaires- à des degrés divers il est vrai – de l’international français. Ambiance ».

Cavani contre les Brésiliens

Selon Libération, Thiago Silva s’est lui senti un peu mis en cause par les déclarations d’Edinson Cavani sur SFR Sport. Le Matador estimait que les joueurs devaient plus se comporter en « famille ». Libé poursuit : « Un second front est ouvert dans le vestiaire depuis quelques jours (…) Les Brésiliens sont vent debout contre l’Uruguayen, Thiago Silva évoquant même en privé un «manque de respect» à son endroit et un «crime contre l’équipe». L’origine : alors que le consultant de SFR Christophe Dugarry relève l’existence de comportements individualistes sur le terrain, Cavani abonde, ajoutant : «Dans l’équipe, chacun sait quel est celui qui pense à lui et celui qui pense à l’équipe. Et d’ailleurs, la société[il veut dire le club, les dirigeants, ndlr] le sait aussi.» Avant de conclure : «Pour moi, la ligne est de toujours marcher ensemble ».

Le journaliste de Libé continue : « Thiago Silva a raison de se sentir visé : capitaine de l’équipe depuis son arrivée en 2012, il est à ce titre garant d’une unité collective que Cavani ne voit manifestement nulle part. Les deux hommes ont un passif : lors de ses deux retours différés post-trêve hivernale, en janvier 2016 et 2018, Silva avait lâché l’Uruguayen en rase campagne, expliquant même devant les micros, voilà cinq mois, que Cavani, meilleur buteur de toute l’histoire du Paris-SG devant Zlatan Ibrahimovic, devait «travailler pour regagner sa place» dans l’équipe. Par ailleurs, le fait que le Brésilien ait constamment fait primer ses liens avec les dirigeants sur l’intérêt des joueurs est proverbial au club, le sujet faisant même parfois l’objet de plaisanteries ».

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