Silencieux, précis, implacable. Vitinha s’est imposé comme l’un des hommes forts du PSG sans jamais hausser le ton. À 25 ans, le Portugais incarne la maîtrise totale, celle qui ne fait pas de bruit mais qui fait gagner.
Dans l’ombre des stars, c’est lui qui tient la baguette. Il ralentit quand le jeu s’emballe, accélère quand Paris s’endort. Pas de fioritures, pas de gestes inutiles : juste du contrôle, de la lucidité et une intelligence de jeu au-dessus de la mêlée. Sous Luis Enrique, Vitinha est devenu le cerveau du système.
Il ne fait pas toujours la une, mais il est partout. Dans les transitions, dans les choix justes, dans l’équilibre collectif. Un métronome moderne, essentiel, presque indispensable. Le genre de joueur dont on mesure l’importance… surtout quand il n’est pas là.
Et pourtant, malgré ce confort parisien, une part de lui regarde encore ailleurs. Porto reste une cicatrice douce, un souvenir vivant. Une histoire jamais vraiment refermée. Vitinha ne l’ignore pas, il l’assume.
« J’aimerais vraiment rejouer avec ce maillot »
Dans O Jogo, il confie: « J’aimerais vraiment rejouer avec ce maillot, car je me sens chez moi à Dragão », confie-t-il. « Cela dépendra beaucoup de l’évolution de ma carrière et aussi de la situation du FC Porto ».
À Paris, il construit une armoire à trophée, mais pour boucler la boucle, c’est bien à Porto que ça se finira. Mais pas tout de suite.
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