Carlo Ancelotti n’a toujours pas digéré son départ du PSG.

Le 1er décembre 2012, après une défaite face à Nice, l’ultimatum était lancé: Carlo Ancelotti était sur un siège éjectable et pourrait être viré en cas de défaite lors du match suivant contre Porto, en Ligue des Champions. C’est Leonardo qui à l’époque lui avait mis cette pression.

Dans son autobiographie, il raconte ce passage douloureux :

« Pourquoi annoncer à un entraîneur qu’il pourrait être limogé ? Et si je le gagnais ce match, qu’est-ce qui se passerait ? Je suis resté à l’écart, mais je ne l’ai pas senti à l’aise. Parce qu’à ce moment-là, je savais que j’avais perdu la confiance du président et du directeur sportif. Nous avons gagné. Nous avons bien joué et nous avons battu Porto 2-1, afin de ne pas me faire virer. Mais pour moi, plus rien n’était pareil. Je ne sentais plus le soutien du club, qui m’a mis dans une situation impossible, en particulier dans un projet de perspective à long terme comme ça, et j’anticipais donc que Leonardo me dise qu’à la fin de la saison ce serait terminé. Leonardo était mon ami, c’est ce que je pensais, mais il ne m’a pas donné de véritable explication sur les raisons pour lesquelles j’avais été traité de cette façon. Je fus surpris qu’une telle chose puisse arriver, dans le football comme dans tout autre contexte. Si vous voulez congédier quelqu’un, faites-le. Ne lui dites pas que s’il perd alors vous le licencierez », peut-on lire dans le livre, relayé par le site Canal Supporters.

Finalement, Carlo Ancelotti et le PSG sont devenus champions de France, mais pour l’Italie, trop, c’était trop. Il a donc claqué la porte en fin de saison, obligeant le PSG à se rabattre en catastrophe sur Laurent Blanc…

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