La Ligue 1 s’inquiète, alors que Canal + et Be In Sports ne veulent pas verser le reste des droits audiovisuels dus tant que les matchs ne reprennent pas.

Un comité restreint monte au front pour négocier avec Canal + le versement de ces droits audiovisuels restants, 152 millions d’euros tout de même. Et à la tête de cette délégation, le président du PSG Nasser Al-Khelaïfi.

Pourtant aussi patron de Be In Media, le président du PSG a pris le dossier sous le bras pour représenter l’ensemble du foot français. Bernard Caïazzo, coprésident de l’AS Saint-Etienne et patron du syndicat de clubs “Première Ligue”, salue l’implication de NAK :

“Nasser n’a rien demandé et au départ il ne voulait même pas. Mais il fait preuve de courage pour défendre le foot français. Je ne l’ai jamais vu se mobiliser comme ça. On le remercie de son engagement. On ne leur a pas fixé d’objectif chiffré, on leur fait confiance pour éclaircir la situation”, explique Caïazzo sur leparisien.fr.

Mais de son côté, Maxime Saada, le président de Canal +, estime que la chaine est dans son droit. “Ce qui est prévu, c’est que quand on n’est pas livré on ne paie pas. C’est notre droit. il y a une mécanique juridique. Le calcul de la Ligue est faux et n’est pas pertinent. Il n’est pas dans le contrat. On n’est pas une banque. (…) Les relations (avec la LFP) ne sont pas simples. On a un contentieux avec la Ligue qui avait déjà déplacé des matches. On a une relation un peu compliquée”, a-t-il dit sur Europe 1.

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