Fraichement nommé président du Stade Rennais, Olivier Létang est revenu dans Ouest France sur ses années parisiennes.

L’ancien directeur sportif du PSG va croiser ses anciens collègues. Parti par la petite porte en juin dernier et remplacé par le très puissant Antero Henrique, Olivier Létang a été six mois agent de joueurs avant de rejoindre le Stade Rennais.

Un boulot 24h/24. “Si le PSG m’a changé en tant que personne, je ne m’en rends pas compte. Quand je vis dans un club, j’y vis 24h sur 24. Le jour, la nuit. Avec des questionnements. Comment faire pour s’améliorer? Paris, c’était soixante matches par an. C’est difficile de dire ce que je ressens”.


“C’était une belle expérience, forcément. Est-ce que ça m’a changé ? Je ne sais pas. Encore une fois, on progresse tous si on se remet en cause. Ce que m’a apporté le plus le PSG, c’est un réseau. Forcément puisque vous êtes en connexion avec tout le monde”.

Leonardo. “Avec Leonardo, ça a été une forme de folie. Celle de faire changer les mentalités, le fonctionnement. D’apporter des compétences. D’avoir le souci du moindre détail qui fait que dans la vie au quotidien, on pourra peut-être être meilleurs. Notre métier à nous, aujourd’hui, c’est de mettre de la compétence et des gens qui ont des connexion positives”.

Remettre Zlatan à sa place

Zlatan. « L’idée, à Paris, était de construire vite le club mais en gardant l’institution. J’adore Zlatan Ibrahimovic, on a une très bonne relation, mais quand je suis arrivé, il y avait Zlatan au-dessus du club. L’idée, ça a été de remettre le club au-dessus de Zlatan, de construite une institution très solide. C’était important… Mais ça, les grands joueurs le savent, ils ne sont pas fous. Ils savent que le club est plus important et ils le respectent sans problème. »

Son moment le plus important au PSG. « Les gens ne se rendent pas compte ce qu’il s’est passé avant. Ça a été un très long processus avec les joueurs. Si on se remémore bien, un mois avant, Chelsea est un épouvantail en Europe, gagne tous ses matches, pendant que nous, nous sommes mal. Il s’est passé beaucoup de choses entre temps… Ce sont aussi des moments de partage avec des hommes…»

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