La France va tenter de décrocher la première place de son groupe, ce dimanche à Lille.

Un nul et c’est tout. Les Bleus n’ont pas vraiment besoin de forcer, mais attention aux Suisses qui auront besoin de points pour s’assurer leur qualification. “Il y en a plusieurs. Je pourrais faire tourner. J’ai un effectif de 23 joueurs, ils sont tous disponibles et je ferai des choix comme je l’ai fait pour les deux premiers matches. Vous verrez demain. Je vais faire une équipe pour assurer la première place, ce sera l’objectif”, a dit le sélectionneur.

Didier Deschamps devrait donc faire tourner en lançant Yohann Cabaye et André-pierre Gignac au coup d’envoi. Blaise Matuidi, fatigué et décevant lors de deux derniers matchs, sera lui aussi peut-être sur le banc.

Derrière, Sagna et Evra seront eux aussi probablement mis au repos tandis que Mandanda pourrait jouer ce 3e match. Enfin devant, seul Griezmann devrait débuter : Payet et Giroud seront sur le banc.

La composition probable de l’équipe de Suisse : Sommer – Lichtsteiner, Schär, Djourou, Rodriguez – Behrami, Xhaka – Shaqiri, Dzemaili, Mehmedi – Seferovic.

La composition probable de l’équipe de France : Lloris (Mandanda) – Jallet, Rami, Koscielny, Digne – Pogba (ou Matuidi), Kanté, Cabaye – Griezmann, Gignac, Coman.

Des Bleus qui se sont entraînés dans un autre stade que celui de Lille, en raison de la pelouse fatiguée. “Ce n’est pas l’idéal mais on a été confronté à ça au Brésil il y a deux ans (lors du Mondial 2014, ndlr). L’essentiel, c’est d’avoir la meilleure pelouse possible mais apparemment si on ne s’entraîne pas c’est qu’il y a des soucis. C’est regrettable mais on s’adaptera”, a dit Didier Deschamps.

Le sélectionneur a aussi donné son avis sur l’adversaire du jour, la Suisse. “Jouer un adversaire ultra-défensif, ultra-regroupé, c’est plus difficile. La philosophie de la Suisse c’est de jouer, ça peut permettre d’avoir un match plus ouvert. Ce n’est pas plus facile de jouer les Suisses, parce qu’il y a de la qualité dans le secteur offensif, mais cela laisse supposer qu’il y aura plus de jeu, moins de fautes, plus d’espaces peut-être.”

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