Le samedi, Brest a pris une bonne piqûre d’anesthésie locale : défaite 0-3 contre le PSG au Stade Francis Le Blé. Et après le match, Eric Roy n’a pas mâché ses mots, ni reposé ses gencives, qui ont du bien souffrir devant le match.
Les mâchoires serrées, Eric Roy. Le coach brestois, un brin philosophe malgré la douleur, a sorti une comparaison qui restera dans les annales : « C’est marrant, j’étais chez le dentiste il y a trois jours. J’ai une résine qui a sauté. Je peux vous certifier que c’est beaucoup plus difficile de rencontrer le PSG qu’aller chez le dentiste. Et ça fait beaucoup plus mal ! »
Au moins, le ton est donné : contre Paris, pas besoin d’anesthésie, la souffrance est directe. « Je vois mes joueurs courir après le ballon, je cours avec eux, je souffre avec eux », a-t-il ajouté. Bref, séance collective de détartrage sous haute intensité.
Brest supplicié par le PSG
Et l’évolution ne rassure pas vraiment le coach : « Il y a quelques années, on pouvait encore espérer exister un peu. Aujourd’hui, c’est presque mission impossible. Même dans la préparation, je me disais : qu’est-ce que je vais pouvoir leur dire pour leur faire croire qu’on peut y arriver ? »
Roy a au moins eu le mérite de sourire au milieu du supplice. Un humour grinçant, presque… nerveux. Face à un PSG qui change de joueurs comme de brosses à dents, mais garde la même philosophie abrasive signée Luis Enrique, Brest a surtout fait le patient, allongé dans le fauteuil, bouche grande ouverte.
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