Layvin Kurzawa règle ses comptes, quelques mois après son départ du PSG. Beaucoup lui reprochent d’avoir été un « emploi fictif » à Paris. Il s’en édéfend.
Parti discrètement du Paris Saint-Germain l’été dernier, Layvin Kurzawa n’en a pas fini avec son histoire parisienne. Dans un entretien accordé au Parisien, le latéral gauche aujourd’hui à Boavista (Portugal) est revenu sans filtre sur sa fin d’aventure au PSG, son image… et les critiques qui l’ont accompagné.
« Ce n’est pas l’argent qui me faisait vibrer »
Entre blessures, mises à l’écart et manque de temps de jeu (à peine 17 minutes cumulées lors de ses deux dernières saisons), Kurzawa a été longtemps pointé du doigt pour son inactivité… bien rémunérée. Des reproches qu’il balaie aujourd’hui avec amertume.
«Ça m’a fait mal d’entendre ces commentaires, avoue-t-il. Mais ces personnes-là ne lisent pas dans mes pensées. Si elles croient que j’étais heureux de ne toucher que mon salaire, ce n’était pas exact. J’ai envie de répondre à ces gens-là que c’est le foot qui m’intéresse. En rejoignant Boavista, je n’ai pas privilégié l’aspect financier. Juste le plaisir de rejouer.»
« À Boavista, je suis venu pour rejouer, pas pour l’argent. »
L’ancien international assure que son amour pour le PSG a toujours été sincère, malgré les doutes des supporters et les dernières saisons à l’ombre. «L’amour que j’ai porté au PSG était sincère. Les gens que j’ai pu côtoyer au club ou à Paris, ceux qui me connaissent vraiment, se rappelleront surtout de ma personne. Du vrai Layvin» , poursuit l’ex-Parisien, assurant qu’il n’a «jamais été un mauvais garçon» malgré cette mauvaise image qui lui colle à la peau. «J’aime les Français, j’aime la France, j’y ai passé 95% de ma vie, mais gagner beaucoup d’argent dans mon pays est mal vu», dit-il.
Malgré une fin difficile dans la capitale, Kurzawa n’a pas tourné le dos au club. À l’approche de la finale de la Ligue des champions contre l’Inter Milan (31 mai), il se dit pleinement derrière ses anciens coéquipiers. « Je l’espère à 1000 %. Je veux voir ce club respirer enfin, voir les visages des Parisiens s’illuminer. »
Après 154 matchs au PSG, une décennie ponctuée de hauts et de bas, Kurzawa signe un dernier tacle aux clichés : non, il n’était pas là que pour le chèque.
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