Dans Direct Matin, Pierre Ménès s’interroge sur la mise à l’écart d’Hatem Ben Arfa.
Quatre match sans être dans le groupe: ça commence à faire beaucoup pour Pierre Ménès. Le journaliste estime qu’Unai Emery gère mal le dossier Hatem Ben Arfa.
« Cette nouvelle mise à l’écart ne risque pas d’atténuer les interrogations sur la gestion de son cas. Alors, bien sûr, on n’est pas à l’entraînement et on ne sait pas exactement ce qu’il s’y passe ».
« Un peu trop léger pour exclure un joueur si tôt »
« Et puis, à défaut de bien connaître Emery, on connaît bien Ben Arfa pour savoir que s’il faut attendre des performances de sa part à l’entraînement pour le voir en match, il n’est pas près de jouer souvent. Maintenant, qu’il ne fasse même pas partie du groupe pour la quatrième fois d’affilée, la ficelle est un peu grosse », dit-il.
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« Comme il le fait avec Jesé, Unai Emery pourrait au moins mettre Ben Arfa sur le banc, quitte à ne pas le faire jouer. Evidemment, c’est une situation qui ne peut pas perdurer », ajoute-t-il.
« Point de non retour »
« Quel est le bilan sur le terrain d’Hatem Ben Arfa depuis le début de la saison ? Un match à Bastia comme avant-centre, qui n’est pas son poste, ensuite deux rencontres comme remplaçant face à Metz puis à Monaco, et une piètre prestation contre Saint-Etienne avant qu’il ne disparaisse de la circulation. Un peu trop léger pour juger et exclure un joueur si tôt », écrit-il.
« Il est dans l’intérêt des deux camps que ça fonctionne le mieux possible. Et le plus vite possible. Pour qu’on ne soit pas arrivé, alors que le mois de septembre n’est pas encore terminé, à un point de non-retour », conclut Pierre Ménès.
