Critiqué après le but encaissé face à Lille (1-1), Lucas Chevalier peut compter sur le soutien de Jérôme Alonzo. Invité de Rothen s’enflamme ce lundi sur RMC, l’ancien gardien du PSG a jugé sévères les critiques visant le portier parisien.
Lucas Chevalier dans la tourmente. C’est compliqué depuis le début de saison au PSG. Remplacer Donnarumma, ce n’est pas facile. Si l’Italien est porté aux nues depuis quelques mois, ses débuts au PSG avaient aussi été compliqué. Pour Jérôme Alonzo, il faut donner un peu de temps à Lucas Chevalier, encore coupable d’une bourde contre Lille.
« Est-ce qu’on considère ça comme une erreur ? Moi non », a-t-il affirmé. « Déjà Beraldo a le droit de contrer un ballon une fois dans l’année. Ce n’est pas vraiment une erreur. Je pense que dans sa perception de l’action, il pense que Beraldo va intervenir et on sent bien qu’il a un petit temps de retard. Des comme ça, il en a sorti. Appeler ça une erreur sur ce but, je trouve ça un peu dur. »
Chevalier n’est pas Donnarumma, Neuer, Courtois ou Maignan
Pour Alonzo, il faut replacer les choses dans leur contexte : « Il y a aussi la perception qu’on a de ce que va être Lucas Chevalier au PSG. Si on parle de chapeaux par exemple, est-ce qu’on met Chevalier dans le chapeau 1 avec Donnarumma, Neuer, Courtois ou Maignan ? Je trouve que c’est un très bon gardien, mais il n’est pas chapeau 1″.
« Tu remplaces peut-être le meilleur gardien du monde, dans une des meilleures équipes du monde, et on dit : “Il faut que tu fasses mieux mais un peu différemment”. Donc c’est compliqué la perception qu’on a des matchs de Lucas Chevalier. »
Gardien au PSG, c’est un autre métier
L’ex-portier parisien souligne surtout la différence d’environnement entre Lille et Paris : « À Lille, il avait beaucoup d’arrêts à faire, donc ses erreurs passaient au second plan. Au PSG, il devient ce que j’appelle un gardien à un ou deux arrêts. Et ça, c’est un autre métier. Il va apprendre la patience, la concentration, à être prêt tout le match. »
Confiant pour la suite, Alonzo conclut : « Il n’est pas encore dans le chapeau 1, mais il a tout pour y arriver. Il est fort mentalement. Moi, ce qui me dérange, c’est quand il dit qu’il n’a pas la pression. Un gardien doit l’avoir. C’est bien d’avoir la pression, il faut apprendre à la dompter. »
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