Le défenseur de l’équipe de France et de l’OGC Nice Jean-Clair Todibo avait été observé en train de sourire lors de la minute de silence rendue en hommage aux victimes en Israël et Gaza, ainsi qu’à Dominique Bernard, le professeur assassiné à Arras.

RMC Sport confirme, le sourire ou le rire de Jean-Clair Todibo pendant l’hommage aux victimes avant Pays-Bas/France ne restera pas impuni. Ou du moins, le défenseur va devoir s’expliquer devant le Conseil National de l’éthique de la FFF.

Quelques heures plus tard, Jean-Clair Todibo est venu s’expliquer devant la presse, avant la “vraie” conf de presse des Bleus pour France/Ecosse. éJ’ai tenu à m’exprimer par rapport à l’ampleur que la situation prend. L’interprétation de la situation est assez folle. Je ne pense pas être un garçon irrespectueux vis-à-vis de ces choses-là. J’ai eu un rire nerveux mais en aucun cas je ne moquais de la situation actuelle. Le contexte était assez particulier, dans les tribunes on était au milieu des supporters adverses. Certains ont fait certaines blagues et j’ai eu un rire nerveux. En aucun cas je ne me moquais de la situation.”


“Je suis touché car ça entâche l’éducation que ma mère m’a donnée. Il faut savoir que ma mère travaille à l’éducation nationale, ça aurait pu lui arriver”, a dit Jean-Clair Todibo.

Didier Deschamps a évoqué ensuite le choix de voir Todibo en conf de presse. “C’était son souhait de pouvoir s’exprimer. Ca a pris des ampleurs importantes, il est touché de par ce qui a suivi cette attitude. Il s’est excusé auprès de moi, ce n’est pas une attitude à avoir dans ce moment-là. C’est mieux de venir s’expliquer devant vous avec ses mots plutôt que de faire un communiqué. Ce n’est pas la meilleure situation mais il reste à disposition, comme les autres joueurs, pour demain.”

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