Selon Mediapart, qui publie les documents des Football Leaks, certains recruteurs du PSG ont collecté des informations sur l’origine ethnique des joueurs.

Ces recruteurs du PSG auraient fiché des jeunes joueurs en fonction de leur origine ethnique, pour utiliser ce critère dans la décision de recrutement. Une source proche du club précise qu’« une enquête interne » est en cours.

Ces critères auraient été utilisés de 2013 à 2018 avec une section « origines » avec quatre choix : «Français», «Maghrébin», «Antillais», «Africain». Problème, la loi française interdit de «collecter ou de traiter des données à caractère personnel qui font apparaître, directement ou indirectement, les origines raciales ou ethniques des personnes». Ce délit passible de cinq ans d’emprisonnement et 300 000 euros d’amende.

« Il n’y a pas eu de volonté d’omerta »

Le PSG a missionné l’ancien député PS et président de SOS racisme Malek Boutih pour réagir à ces révélations: « il y a un problème réel. Il n’y a pas eu de volonté d’omerta. (La direction) n’était pas au courant de l’existence de ces formulaires », assure-t-il.

La Newsletter VIPSG.fr : inscrivez-vous !

En 2014 le directeur de la cellule recrutement au niveau national (hors Ile-de-France) Marc Westerloppe, aurait assuré lors d’une réunion : « il y a un problème sur l’orientation du club, il faut un équilibre sur la mixité, trop d’Antillais et d’Africains sur Paris” tout en rajoutant «si le recrutement a été ouvert au national, c’est dommage de retrouver les mêmes profils qui sont déjà sur Paris, c’est une demande de la direction ».

Des déclarations que l’intéressé conteste : »personne n’a apporté le moindre élément, personne n’a confirmé les propos tenus » dévoilés par Mediapart, assure Malek Boutih.

Write A Comment