Dans une interview pour Mundo Deportivo et Sport, le président du Barça Josep Bartomeu assure que le départ de Neymar n’est pas un problème pour le club.

Sur Neymar. « Ils nous ont trop distraits. J’aurais préféré qu’ils (Neymar et son père, ndlr) nous disent rapidement « on s’en va ». Nous aurions cherché un remplaçant au prix d’un marché normal. Les formes n’ont pas été adéquates. Notre environnement pense que le départ de Neymar a affaibli l’équipe. Au contraire, il faut profiter de cette opportunité pour la renforcer ».

« Je ne sais pas (pourquoi il est parti), poursuit Bartomeu. Il faudrait lui demander. Il ne nous l’a pas dit. Pour l’argent? Pour mener un projet sportif? Ici il était dans le meilleur club du monde, entouré de beaucoup des meilleurs joueurs du monde et du meilleur sans aucun doute, qui est Messi. Mais je ne connais pas les motifs parce qu’il ne nous les a pas expliqués. Il a payé la clause et il est parti. »

Le fin de la MSN, une… bonne chose. « Il vaut mieux avoir les talents chez soi. Mais il ne faut pas être pessimiste. (Le départ de Neymar) c’est une opportunité pour le Barça d’en finir avec le trident (MSN) et de miser sur le jeu collectif. Il fallait arrêter cette force du trident. Ça a été une très bonne chose, mais ça a entraîné des conséquences. C’est une opportunité pour revenir à un football collectif au milieu de terrain, ce qui est traditionnellement la force du Barça ».

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Le fair play financier. « Il y a un marché inflationniste à cause de l’argent qui ne vient pas du football, mais d’autre part. (Il faut faire quelque chose, ce n’est plus possible qu’il y ait dans l’industrie du football de l’argent qui ne provienne pas du football. Le Qatar et Abu Dhabi ont deux clubs (le PSG et Manchester City). Si le Bayern, Manchester United, le Real Madrid ou Arsenal vous achètent un joueur, vous savez que l’argent vient du football. Mais ces clubs (Paris et City) dérèglent le marché. On verra avec l’UEFA, la FIFA et l’ECA pour que le fair play s’applique et qu’on limite ces transferts ».

Di Maria et Verratti. « Nous avons fait une offre trop basse à ce qu’il restait à amortir. Verratti ? On voulait le joueur mais si son club refuse de vendre, il n’y a pas de clause… Donc les clubs de Liga sont impuissants ».

NB: une partie des propos traduits par Foot mercato.

 

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