Dans L’Equipe, Laurent Blanc a tressé des lauriers à Edinson Cavani.

« Ce qui est étonnant, c’est sa capacité à renouveler les efforts à haute intensité, assez exceptionnelle pour un attaquant. D’habitude, c’est plutôt le cas des milieux, type Blaise Matuidi. Du coup, les défenseurs n’arrivent plus à le suivre à partir d’un certain moment. Edi, qui est très généreux dans la vie, l’est aussi sur le terrain. Pour le bien de l’équipe, mais aussi pour le sien”.

“On ne peut pas dire qu’il soit fragile. À part quelques ennuis musculaires minimes, c’est une personne dure au mal. Non seulement, il n’est jamais blessé, mais il a un coffre énorme. Il travaille énormément et veut insister sur le travail de son physique, il veut peaufiner ça. Ça le rassure, à mon avis. Tout ce que vous lui proposez, il le fait à fond. Ce n’est pas un tricheur. Il aime fondamentalement le foot. Sa marge de progression ? Dans la participation au jeu. »

Laurent Blanc évoque aussi l’époque où Cavani devait jouer sur le côté. « Je savais que ça ne lui plaisait pas de jouer de la sorte, plus sur un côté. Mais il l’a fait car il savait que ça allait lui amener quelque chose. Il est très collectif dans l’âme, heureusement. S’il avait été comme d’autres, trop orgueilleux, ç’aurait pu exploser. Des joueurs qui marquent, il y en a pas mal. Des joueurs qui marquent en étant aussi utiles à un collectif, il y en a moins. Il est pratiquement le seul avec cette référence. Il fait partie des meilleurs avants-centres au monde. »

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