Dans Telefoot, Didier Deschamps et Layvin Kurzawa ont évoqué les récentes affaires du “chut” polémique et de la vidéo critiquant le sélectionneur.

Pour Deschamps, Kurzawa n’est qu’un humain. “Ce n’est pas que l’affaire. Il dit beaucoup de choses. Je fais toujours en sorte de défendre les joueurs. J’ai une relation de confiance avec eux. Il ne faut pas oublier que ce sont des êtres humains. S’ils étaient des robots, ils ne diraient rien, ils ne feraient rien. Il faut faire le constat que dans l’environnement du football et celui médiatique, il y a beaucoup d’agressivité et de mots violents par moments”.

“Comme Layvin le dit, c’est un être humain. Il a des parents et une famille qui prennent ça de plein fouet. Ça serait bien d’avoir un peu de bienveillance et d’empathie. Ça n’empêche pas la critique, notamment concernant ses centres. Certains mots sont violents. Je ne pense pas que ça a la place dans un environnement sportif”.

Didier Deschamps veut pardonner… “Pardonner ? Ce n’est pas pardonner. J’essaye de comprendre tout. D’avoir de l’empathie et de me mettre à leur place. Comme Layvin ou n’importe quel autre, quand quelque chose ne me semble pas normal, je leur dis. Ils ont le droit à l’erreur. C’est à eux de faire attention à ce qu’ils peuvent faire et peuvent dire”.

Kurzawa assume… mais s’explique. Tout le monde fait des erreurs, j’en ai fait et j’en referai, a réagi le latéral gauche international du PSG au micro de Téléfoot. C’est une erreur de jeunesse.»

Kurzawa contre les critiques. «Je n’ai pas besoin d’entendre certaines personnes dire : “il a été nul, il ne sait pas centrer”. Je sais quelles sont mes qualités, je sais ce que je dois travailler, a développé le latéral. On n’est jamais au top. On peut être à 100% et il y a toujours des choses à travailler.»

Kurzawa justifie son “chut”.  “Je ne pense pas avoir tué quelqu’un». «Sur le moment de l’émotion, j’ai fait ce geste-là. Je ne le referai pas, mais je ne le regrette pas. (Les joueurs) m’ont tous félicité parce que j’avais mis trois buts, aucun joueur ne m’a parlé de ça. Si, Maxwell (coordinateur sportif du PSG) m’a dit : “il faut faire attention”. Je veux avoir une discussion pour lui expliquer un peu. On a passé deux ans dans le même effectif, il a appris à me connaître, et il sait comment je me comporte, comment je suis.»

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