Christophe Galtier sort du silence sur les accusations de racisme et remercie par la même occasion le PSG.

Accusé de «harcèlement moral et de discrimination en raison de l’appartenance à une ethnie, une nation, une prétendue race ou religion» lorsqu’il coachait l’OGC Nice, Christophe Galtier sort du silence sur le sujet. Il avait été relaxé par le tribunal correctionnel de Nice le 21 décembre.

Au cours d’un entretien accordé au quotidien L’Equipe, l’actuel entraîneur d’Al-Duhail au Qatar, évoque ce moment difficile: «Quand je lis les faits qui me sont reprochés, heureusement que ce n’est pas moi qui conduis. Je ne suis pas en état. Le racisme, la discrimination ne font pas partie de mon logiciel car j’ai grandi dans un milieu multiculturel et évolué, tout au long de ma carrière, dans un tel milieu. Tout ça ne fait pas partie de qui je suis. C’était donc un réel choc d’être renvoyé devant le tribunal correctionnel pour de tels motifs. Cela fait partie des épreuves de ma vie», a dit l’ex-coach du PSG dans l’Equipe.

Galtier remercie les dirigeants du PSG

«Tous les ingrédients étaient réunis pour que ça devienne très, très médiatique. Au moment où l’affaire est sortie, on m’a demandé de faire attention. Je remercie encore le Paris-SG, d’avoir assuré ma sécurité à chacun de mes déplacements professionnels mais aussi personnels. Ta vie normale change automatiquement. Elle s’arrête. Tu fais gaffe. Tu ne sors plus dans les lieux publics, ou alors très peu, pour te promener et profiter de cette magnifique ville de Paris. Mais cela n’a pas duré longtemps, car le soutien que j’ai également reçu de la part d’anonymes, de supporters ou de personnes lambda m’a réconforté».

«J’en profite pour remercier notamment son altesse l’émir Tamim ben-Hamad al-Thani, le président Nasser al-Khelaïfi et Luis Campos, mais aussi Jean-Pierre Rivère, sir Jim Ratcliffe et David Brailsford à Nice. Ils ont été d’un grand réconfort pour ma famille et leur soutien permanent m’a conforté dans le fait que j’ai été victime d’une vengeance. Cette thèse de la vengeance n’est pas de moi. Elle figure dans le jugement du tribunal. […] Cela a été une infamie. Finalement, j’ai été totalement et définitivement relaxé. La justice a établi mon innocence. Sans aucun doute possible. C’est pour cela que je suis heureux. Les accusations dont j’ai été l’objet n’avaient aucun sens. Mon parcours de vie, de joueur et d’entraîneur en témoigne».

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