Neymar, l’attaquant d’Al-Hilal, doit faire face à une assignation aux prud’hommes émanant d’une mère de famille brésilienne, l’accusant de travail dissimulé.

L’ex-salariée de Neymar à Paris réclame 368 000 euros à l’ancienne star du Paris Saint-Germain et a pris la parole pour expliquer les motifs de cette démarche. Elle a dévoilé des conditions de travail difficiles, incluant des heures nocturnes et un licenciement sans soutien.

Résidant toujours en France sans statut légal, elle révèle qu’elle n’a pas été déclarée en tant qu’employée entre janvier 2021 et octobre 2022.

«Ils m’ont demandé (de rester plus longtemps dans la maison, ndlr) et j’ai dit oui parce que j’en avais besoin. Être une mère célibataire avec quatre enfants n’est pas une plaisanterie. Le week-end, je travaillais toute la nuit. Comme je devais rentrer tôt le lendemain matin, je dormais sur place. Mais je n’ai jamais reçu de prime de nuit. J’ai fait mes heures comme ils me l’ont demandé, mais je ne le savais pas», a-t-elle expliqué pour Record.

Lettre fantôme

«La secrétaire m’a appelée et m’a dit : ‘Voici votre salaire, vous n’avez plus besoin de venir, réglez votre vie personnelle (sa grossesse, ndlr)’. Ils m’ont dit d’aller chercher mon argent auprès de l’agent de sécurité à l’entrée principale. Je me suis retrouvée sans aucun soutien. On m’a même coupé l’électricité pendant une semaine…», a-t-elle raconté.

La plaignante a expliqué qu’elle avait tenté de parvenir à un accord à l’amiable avec Neymar par le biais de ses avocats. Cependant, le courrier recommandé envoyé à l’ancien joueur du Paris Saint-Germain en juin est resté sans réponse.

Neymar, par l’intermédiaire de l’un de ses porte-parole, Day Crespo, a affirmé qu’il n’avait pas été informé de cette tentative de résolution à l’amiable. Cependant, les représentants de la plaignante soutiennent que la lettre a été «signée à son domicile de Bougival».

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