L’Equipe croit savoir que l’ambiance dans le vestiaire parisien ne serait pas au beau fixe.

Des défaites, des nuls et une victoire juste: rien pour remettre la bonne ambiance ces jours-ci à Paris. Ce week-end, à la mi-temps du match contre Guingamp, Patrick Kluivert et Nasser Al-Khelaïfi sont descendus dans le vestiaire pour motiver les troupes. Mais rien n’y a fait, Paris a sombré une nouvelle fois contre un petit de Ligue 1.

Après le match, le président du PSG ne s’est pas éternisé au Roudourou. Et dans le vestiaire, les dents commencent à grincer, selon L’Equipe. Après le match contre Ludogorets, le quotidien sportif assure qu’Edinson Cavani a ouvertement reproché à Angel Di Maria de trop garder le ballon. La confiance aveugle d’Emery à l’Argentin agacerait aussi, malgré des matchs complètement ratés.

Tensions après tensions

Krychowiak serait aussi au coeur des critiques. Selon L’Équipe, certains se moquent de ses qualités techniques : “Krychowiak, techniquement et dans l’utilisation du ballon, certains le trouvent léger” assure un proche du groupe. Avec les récentes tensions entre Matuidi et Thiago Silva, ou entre Aurier et Ben Arfa, ça commence à faire beaucoup…

Pour Marco Verratti, pourtant, ce n’est pas la faute d’untel ou untel. Ou même de l’entraîneur. La responsabilité est collective : “C’est un problème de tête, de concentration, ce n’est pas un problème tactique, on joue toujours de la même manière, ce n’est pas un problème de coach. Là, on commence le match comme si on avait gagné. Le foot, ce n’est pas comme ça, l’an dernier on gagnait parce qu’on rentrait sur le terrain à 100%. On doit retrouver ça.”

“Il y a trois semaines, tout était beau”

Unai Emery, lui ne se sent pas menacé. “Quand j’ai eu de bons moments ou quand j’ai eu de mauvais moments, je n’ai pas pensé que j’étais le meilleur ou que j’étais le pire entraîneur. J’ai maintenu l’équilibre. Il faut garder le calme pour travailler, pour s’améliorer, pour changer la situation”, dit-il.

Il poursuit : “Il y a trois semaines on trouvait que tout était beau, et aujourd’hui c’est différent. On a besoin de gagner le prochain match et après on verra. Les prochaines semaines et les prochains matchs seront différents, a promis Emery. J’ai parlé avec le président avant le match et après dans le vestiaire. Il est avec nous. C’est difficile pour tout le monde, mais c’est le football”, a-t-il conclu.

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