L’Equipe fait le point ce jeudi sur le dossier Lionel Messi. Peut-il encore un jour signer au PSG ?

La Pulga au PSG, un rêve qui semble inaccessible ? Pas forcément, mais beaucoup de points font bloquer le dossier.

Selon L’Equipe, le PSG n’a qu’à payer les 250M€ de la clause libératoire, “ce qui paraît dans les cordes de l’actionnaire qatarien”. Il faudrait aussi lui payer les 50M€ de salaire annuel, mais là encore, pas de soucis pour le Qatar. Reste que le fair-play financier s’étranglerait probablement de ce deal, avance le journal.

Deuxième point bloquant: Lionel Messi n’a pas vraiment envie de jouer en Ligue 1.  “Dans l’esprit du joueur, la Ligue 1 ressemble un peu à la Chine d’un point de vue compétitivité”, avance L’Equipe

Troisième point : les conflits d’intérêts : “En 2014, lorsque Nasser al-Khelaïfi avait rencontré le père du joueur, Jorge Messi, le président parisien n’avait pas voulu formuler une offre de transfert à Barcelone parce que le club catalan était sponsorisé par Qatar Airways… Il ne voulait pas « agresser » le Barça”, assure L’Equipe. Le président du PSG avait alors “soumis l’idée suivante : que Messi contacte officiellement Paris pour lui faire part de son envie de venir. « Ça, ça me paraît impossible », avait répondu un proche du dossier. Pas évident que trois ans plus tard l’état d’esprit de l’Argentin ait changé”… conclut L’Equipe.

A quel jeu joue Messi ?

Malgré tout, rien n’est acquis en Espagne : Lionel Messi est toujours en négociations pour prolonger avec le Barça. Et que ça dure. Oscar Grau, le directeur général du Barça, mettait récemment en lumière les prétentions salariales élevées du clan Messi : “Il faut faire preuve de bon sens. Nous y mais Barcelone ne peut pas dépasser 70% de son budget en salaires. On ne peut pas faire de folie, quel que soit le joueur”.

Des déclarations qui ont mis le feu aux poudres: la presse espagnole s’inquiète, l’Angleterre envoie Messi à Manchester City et le PSG agit en coulisses. Tout devrait être réglé d’ici un gros mois pour une prolongation. A moins que…

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